Pourquoi l’orientation client ne doit pas être l’affaire du seul service client
L’orientation client ne se limite pas à répondre au téléphone avec le sourire ou à clôturer un ticket de support avec diligence. Aujourd’hui, elle est l’affaire de toute l’entreprise. Car une expérience client réussie se construit dans les moindres détails : produit, communication, délais, posture des collaborateurs. Trop souvent, on cantonne cette responsabilité au seul service client, en oubliant que chaque fonction joue un rôle clé dans la satisfaction globale. Pour faire la différence, les entreprises doivent intégrer cette logique dans tous leurs services, du développement à la logistique.
L’expérience client commence bien avant le contact
Penser que l’orientation client débute au moment du service après-vente est une erreur stratégique. Dès la conception d’un produit ou d’un service, les attentes du client doivent être anticipées. L’équipe R&D, par exemple, doit imaginer des solutions intuitives, durables et adaptées aux usages réels. De même, les équipes marketing ont la responsabilité de produire une communication claire, sincère et alignée avec ce que le client vivra vraiment. Un message commercial surprometteur, un emballage difficile à ouvrir, un site internet confus : autant d’éléments qui détériorent l’expérience bien avant qu’un client ne contacte le support. Même la direction générale est concernée : les arbitrages budgétaires, les priorités d’innovation ou les délais de production ont un impact direct sur la promesse client. L’orientation client n’est donc pas un projet isolé, mais un fil rouge stratégique.
Chaque collaborateur est un maillon de la chaîne
La réussite de l’orientation client passe aussi par une culture d’entreprise partagée. Il ne s’agit pas uniquement de former les chargés de relation client, mais bien d’insuffler une posture de service dans toutes les équipes. Les ressources humaines, par exemple, doivent recruter et accompagner des profils qui comprennent l’importance de la satisfaction client, quel que soit leur poste. La logistique, elle, doit livrer vite mais surtout bien, avec des colis intacts, des créneaux respectés, et un suivi fluide. Les collaborateurs en back-office ont parfois le sentiment d’être éloignés de la relation client. Or chaque retard, chaque approximation ou manque d’attention peut affecter la confiance du client final. C’est pourquoi il est essentiel de décloisonner les services, de favoriser les retours d’expérience entre équipes, et d’intégrer la voix du client dans les prises de décision quotidiennes.
Ainsi, en faisant de l’orientation client un sujet transversal, les entreprises peuvent créer une cohérence qui se ressent à chaque étape. Et c’est cette cohérence – bien plus qu’un simple bon accueil téléphonique – qui fidélise vraiment.
Cet article est une contribution libre rédigée par un auteur partenaire et non par la société elle-même



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